mercredi 14 février 2024

Une menace sociale

Helsingin Sanomat (Hesari) a publié le 11 février en son éditorial un article d’opinion de Joel Haahtela, écrivain et psychiatre. Déjà le titre surprenant ”En Finlande, réflexion est tenu pour la menace sociale” révèle ce qu’on peut attendre: de la confusion et des arguments mal défendus.

Le texte commence par les arguments suivants. ”Au milieu de l’inondation de connaissance (tietotulva) l’humanité est en train de renoncer à son trésor principal (suurin aarre) sa capacité de réfléchir (kyky ajatella)” ! Qu’est-ce que c’est que ça? ”La capacité de l’humanité de réfléchir est en train de disparaître!” Mais …mais… le processus de réflexion est une activité interne d’un individu qui peut se réaliser consciemment ou inconsciemment sur plusieurs niveaux, le niveau de base et les niveaux plus hauts (les méta-niveaux), aussi dits cognition, metacognition, etc. L’auteur jète plus de l’eau sur les pierres: ”Nous vivons au milieu de la tragédie de la disparition de réflexion.


Haahtela explique. ”Nous sommes bombardé par information qui nécessite une réaction immédiate.” Aha, ce n’était pas inondation de la connaissance mais inondation de l’information (informaatiotulva). Halo! connaissance des faits sur la réalité (tieto) et information (informaatio, data) sont deux différentes choses.


Si nous avions la capacité de comprendre les états des choses, les faits sur la réalité, déjà sur la base de l’information, quoi qu’elle soit, le cas serait, bien sûr, différent. Pourtant la quantité de l’information est aujourd’hui trop abondante et normalement disponible en forme impossible d’être traduit en connaissance sans très grands efforts. Vraiment, nous sommes bombardés presque sans cesse par l'information à travers de toute sortes de moyens sociaux. La situation est ainsi: il n’y a aucune inondation de la connaissance, mais certes nous avons une véritable inondation de l’information. 


Connaissance, c’est à dire les faits accessibles principalement dans la littérature se trouve assez facilement dans l´internet. Bien sûr il y a aussi de problèmes avec l’acquisition de connaissance mais la raison se trouve dans la qualité fragmentée des faits qui résulte directement de la fragmentation de la science. Cette dernière n’est pas traité dans l’article de Haahtela. Pourtant aussi lui, en tant que psychiatre, il doit être conscient sur le fait que les disciplines scientifiques forment des îles séparées qui ne se communiquent à travers de ses frontières bien gardées que très peut ou pas du tout. Les universités ne sont pas la même chose que la science, mais la fragmentation de la science ne disparaitra jamais si la formation donnée aux universités ne se renouvelle pas. (Voir le texte ailleurs dans ce blog en finnois, ”Tiedeyliopiston tulisi valmentaa generalisteja”.) 

jeudi 7 décembre 2023

Nouvelles de "Chateau Järventausta"



Il est temps de dire quelques mots sur les activités récentes concernant la production du vin dans notre petit ”château”. Commençons par ce que spécifie la loi française et confirme la loi de l’UE sur la protection du terme château:
 

  • Le vin doit être produit exclusivement à partir de la récolte du raisin dans la propriété. 
  • La vinification même doit être effectué dans la propriété.


Je pense qu’en vue de respect de ces restrictions et le langage juridique de ces lois, il vaut mieux que nous en Finlande mettrions le mot château entre guillemets si nous le voulions utiliser. 


Mais il y a déjà en Finlande quelques viticulteurs professionnels qui ont baptisé leur entreprise avec l’épithète chateau. Par exemple au village de Nauvo, qui s’appelle Nagu en suédois, il s’y trouve depuis 2022 le Chateau Nagu. Selon le propriétaire la première récolte donnera presque 100 bouteilles de vin blanc (Cabernet Sauvignon) et elles vont être vendu principalement aux collectionneurs au prix d’autant que 1500€ par bouteille. Magnifique.


Nauvo est pour moi une place spécifique parce que les racines de mes ancêtres paternels sont là. Selon la généalogie les ancêtres étaient mariniers dont les premiers étaient possiblement venu de l’Allemagne. Leur nom est inconnu, mais possiblement ils avaient adopté un nom commun local. Le nom de famille du père de mon grand-père était Lindholm, qui est toujours le nom le plus commun dans les communes du littorale près de Nauvo. C’était lui qui avait décidé de changer ce nom-ci à Pohjola.


En comparaison avec l’année 2022, cette été chez nous était favorable. La récolte était bonne et faisait possible d’avoir la vendange déjà le 20 septembre qui veut dire 1-2 semaines plus tôt que normalement. Les baies était mûres et sucrées. Les oiseaux n’étaient pas la problème parce que la migration n’était pas encore lancée. Juste avant la migration les oiseaux s’entassent au sud de Finlande et se nourrissent comme les fous. Alors, cette fois-ci les attentes de la récolte importante et du vin de bonne qualité étaient là au début. 


Les 30 bouteilles du vin rouge sont aujourd’hui en bouteilles stockées depuis un peu plus de 6 semaines dans la temperature de 15-16 C. J’ouvrais une bouteille le premier décembre pour la première dégustation. La bouteille était consommée avec repas variés et tout semble bien. Alors nous faisions la décision de laisser le vin se raffiner en toute tranquillité sous la fermentation secondaire pour produire le meilleure millésime jusqu’ici: Pöllömpää, Zilga 2023.


Il y a plusieurs arguments négatifs en public concernant l’utilité du cépage Zilga pour la production du vin rouge. Il semble qu’on oublie facilement que la qualité du vin dépend de tant de facteurs dont par exemple le terroir est bien bien important. Évidemment quelques critiques sont justifiées mais il y a aussi telles qui ne se basent sur autre qu’une attitude ou ignorance.


Voir aussi:  www.vihdinuutiset.fi/paikalliset/6439593

samedi 25 novembre 2023

RANSDEUX a son anniversaire de 13 ans

Bon anniversaire mon blogue français! Ça fait 13 ans depuis mon premier message publié sous le titre RANSDEUX. Ce mot vient de l’expression ”ranskaksi” où ”kaksi” (2) est en français.


La raison d’origine pour créer ce blogue était ma conviction que l’enseignement de la langue étrangère ne peut pas être basé sur une session de 90 minutes une fois par semaine. On apprendrai rien! Pourtant cela est la seule pratique partout. Les enseignants, comme aussi les étudiants, continuent de se tromper – et se tromper, c’est facile. J’ai proposé plusieurs fois que chaque cours auraient le blogue du cours pour que les apprenants pourrais continuer la conversation mutuelle entre les sessions. Mais la-bas il y a une autre auto-tromperie: ça signifierait trop de travail.

mercredi 15 février 2023

Qu’est-ce qui se trouvera dans nos assiettes demain


J'ai présenté ce texte dans L'institute Français Finlande le 13 fevrier 2023

Introduction

L’anticipation est difficile, surtout de l’avenir.” (locution finlandaise)

Celui qui cherche la réponse à la question du titre se trouve au milieu de la prospective. La prospective a été définie comme une anticipation pour éclairer l’action présente à la lumière des futurs possibles et souhaitables. L’action présente n’est pas seulement à prédire l’avenir mais aussi, ou plutôt, à le construire. L’action présente implique le raisonnement depuis le futur vers le présent. L’arbre ne produira pas de fruits demain, si nous ne  le plantons pas aujourd’hui. Le futur nous interpelle autant que le présent.


La définition ci-dessus est la même que celle que je présente sous titre ”Tieteen uusi paradigma” (le nouveau paradigme de la science) dans Kanava 2020, 5. Je propose dans cet article-là que la théorie de conception sera le coeur du nouveau paradigme. Je rappelle que l’homme (homo sapiens) est la seule espèce ayant la capacité de conceptualiser le futur et aussi la capacité de raisonner de façon abductive, c’est à dire, avancer la chaine causale à contre-courant depuis l’effet vers la cause. Oui, nous avons cette capacité, mais le raisonnement n’est pas algorithmique, c’est plutôt intuitive et ne produit que des divinations avertis (valistuneita arvauksia).


Sur des outils de la prospective


Le fonctionnement de la réalité peut être compris et controlé à l’aide des modèles mathématiques. Si les mécanismes des phénomènes et leur interactions sont connus, le modèle prédictif est possible. La visite de l’homme sur la Lune en est une preuve excellente. Pourtant, quand il s’agit des gens et de l’évolution de leur rapport à l’alimentation, seulement un modèle statistique est possible. Alors, pour tenter d’anticiper le futur, ou plutôt les futurs possibles, la prospective consiste à retracer les évolutions passées (tendances) et à se baser sur une extrapolation quelconque par déduction ou induction qui sont les modes causals (co-courants) de raisonnement. Il semble que jusqu’à présent, justement ici le potentiel de l’intelligence artificielle n’ait pas été considéré sérieusement.


L’alimentation en 2030


Je fait référence ici aux textes de Céline Laisney, directrice d’AlimAvenir, France. Elle se focalise sur les changement de comportements alimentaires dans les pays occidentaux. Elle constate que les changements de comportement alimentaire se font progressivement et à des rythmes plutôt lents. La nécessaire diversification des sources de protéines entraînera pour 2030 la redécouverte d’aliments anciens comme les haricots secs, lentilles (linssi, kylvövirvilä), pois chiches (kahviherne), mais préparés autrement, transformés pour être plus pratiques à préparer et plus attractifs. De même, des plantes comme le lupin, le chanvre (hamppu), ou encore la féverole (härkäpapu) serviront d’ingrédients de base à de nombreuse innovations.


Ce qui n’arrivera pas pour 2030 est aussi listé. Il nous faut continuer l’attente de la pilule pour remplacer les repas, comme aussi des insectes pour devenir intégrés dans l’alimentation quotidienne. 

 

Conclusion


On traite ici du futur très proche. Ma réaction immédiate était, que pratiquement rien ne va changer dans 7 ans en ce qui concerne des aliments sur nos assiettes. Mais je peux avoir tort.

Donc, si un aliment-surprise quelconque apparaissait, je lui souhaiterais la bienvenue. En effet, le fait que nous ne sachions pas exactement ce qu’il va se passer en général vaut d’être vécu.













mercredi 25 janvier 2023

La vie privée floue

Au cours de français auquel je participe on avait choisi pour manuel ”La France au quotidien” (imprimé 2020). Je le trouve meilleure que les précurseurs parce qu’il ne répète pas des clichées et stéréotypes mais cherche à présenter seulement des faits réels. Dans l’avant propos on spécifie que la matière du livre est aussi bien pour les enseignants que pour les étudiants. Les premières ”y trouveront matière à enrichir leur culture personnelle” et les dernières ”pourront se familiariser avec des thèmes … qui s’articulent autours de 12 chapitres”.


Récemment nous avons traité le chapitre 3 ”La famille”. La définition contemporaine de famille étant spécifié, on constate que la vie de famille appartient au domaine privé. Malgré, on a vu nécessaire d’ajouter que ”c’est aussi une affaire publique car l’évolution de la structure familiale a de multiple répercussions sur la société”. Ainsi, aux termes de logique floue, chaque famille individuelle devient spécifiée un ensemble dont la vie n’appartient pas au domaine privée que jusqu'à un degré d’appartenance qui est moins de 100 pour cent. 


Voici mon analyse du texte qui se trouve sous le titre ”Vie privée” sur la page 179 du manuel. Il s’agit d’une conversation entre deux personnes dont une pose des questions à l’autre, ça veut dire une conversation en forme d’un interview. Les deux personnes se vouvoient. Évidemment elles ne se connaissent pas. L’interviewée est une femme.


L’intervieweur pose des questions directes sur la vie privée de la femme. Il commence par l'attaque suivant: ”Et quelle est votre situation en regard de l’état civil, mariée, pacsée, séparée…?” 


(Qu’est-ce qui se passe maintenant, je me demande. Où est le respect?)


L’interviewée embarrassée (à juste titre): ”… Alors, écoutez …” 

Après avoir expliqué qu’elle est divorcée et maintenant vit maritalement dans une union libre, comme l’époux et l’épouse, l’intervieweur exige: ”Pourquoi avez vous choisi cette façon de continuer?” 


Possiblement il voulait savoir s’il y en a des enfants dans ce drame, parce que si non, le choix de vivre seul serait la solution normale. Aujourd’hui la situation en France est telle que le nombre de personnes vivant seules est autant que 10 millions déjà en conséquence du fait que le nombre de personnes vivant seules a doublé en 30 dernières ans. 


L’interviewée: ”… Pourquoi ce choix? … Eh ben … écoutez …” 


(Dans cette phase je me suis emmené à me demander si cette conversation est une sorte d’interrogatoire: est-ce que l’intervieweur a un mandat quelconque de poser des questions détaillés sur la vie privée de cette pauvre femme pour quelque but?)


Il semble que la femme interviewée ne possède pas de moyens pour garder la vie privée de sa famille. Elle est obligée d'accepter que le degré d'appartenance de sa vie au domaine privée est en train de s'approcher de nul. Elle se décide à raconter tout sur le passé. Elle mentionne les enfants (pourtant ne dit rien sur les raisons qui aboutissaient au divorce). Pour elle le divorce, toute la procédure, était pénible et douloureuse tant qu’elle ne voudrait jamais la repasser. Enfin, les questions qui suivent touchent à l’avenir et sont moins agressives. Sur la question concernant l’intention d’avoir d’autres enfants la réponse était presque ironique: ”Ça doit être aussi facile hors de mariage que dans le mariage.” 


Le texte a été construit pour les étudiants de la langue française, le but étant d’y inclure touts les termes essentiels du thème du chapitre ("La famille"), mais avait eu pour résultat un texte d'une conversation où l’intervieweur semble avoir aucun respect de la vie privée de l’interviewée et de sa famille. Le même texte a été utilisé tel quel en manuscrit du document sonore pour exercice de la compréhension orale. Bien sûr, pour animer le manuscrit avec tact on a été obligé de trouver un cadre qui rendrait l'ambiance de l'interview positive.   


La conversation dans le document sonore s'avance entre deux femmes qui se vouvoient mais semblent se connaitre assez bien. Cette fois ci la conversation se réalise dans une ambiance conviviale comme entre les meilleures amies. L'animation peut facilement être accepté crédible si on imagine, par exemple, que l'interviewée est en train de chercher de publicité (volontairement réduire l'appartenance de sa vie au domaine privée) et l’intervieweur est journaliste d'un magazine féminin. 

jeudi 1 décembre 2022

Gui (Viscum album)

Parlons de la plante qui s'appelle gui en français et mistletoe, mistel, misteli etc. dans plusieurs autres langues. La plante même ne s'explique pas à partir de ces noms quotidiens. Son nom latin Viscum album est par contre bien instructif. Viscum fait référence à la plante dont les fruits (ou baies) contiennent du liquid visqueux et collant, et album à la couleur blanche de ces fruits.

Étymologie de ces noms familiaux est mal connu. Pour mistletoe, mistel, misteli etc. il semble que l'origine reste inconnu. On a proposé que gui vienne de viscum via un ancien langage germanique où on utilise sur la place de v la lettre w. Mais, comme Wilhelm se transforme en Guillaume, le v de viscum devient remplacé par gu. Ainsi "wi" deviendrait gui. Et ça suffit pour les français. Selon la coutume française la fin du mot, quoi qu'il soit, peut être tranché, si la part qui reste fonctionne. 

Le gui était pour les druides la plante sacrée dont les fruits et branches étaient utilisé aux rites religieux (pour détails il vaut voir l'opéra Norma de Vincenzo Bellini, dont le livret est bien soigneusement écrit et se base sur la connaissance de la culture des druides plutôt que de l'imagination comme souvent est le cas dans la littérature d'opéra. La branche du gui a quelque importance même aujourd'hui en décor et porte-bonheur pendant la nouvelle année dans les pays qui maintiennent, pour les raison historiques, des traditions celtiques. 

La plante même est bien curieuse. Elle est une sorte de parasite qui pousse sur les branches de quelques espèces d'arbre comme peuplier et pommier. Elle n'as pas de racines mais se fixe sur le hôte autrement – et l'exploite. Pourtant le gui le fait de la façon que l'on peut qualifier délicate. Bien sûr le hôte souffre un peu, mais le tolère à peu près comme s'il était la question de l'hospitalité vers le compagnon. Si le pommier donne moins de récolte, c'est plutôt le mal de tête du propriétaire du pommier.

Le gui a le problème interne assez sérieux à cause de ses propre fruits: ils sont très toxiques. Il n'y a que quelques espèces d'oiseaux au monde, possiblement une seule, qui soient capable de s'en nourrir. Cela signifie pour les grains du gui que leur dissémination est dictée, aussi radicalement limitée, par la population locale de tels oiseaux. Tout récemment les premières observations ont été fait au sud de la Finlande sur les guis poussant dans la nature. Si cette plante commencerait à se multiplier ici, c'est certainement grace à cette espèce d'oiseau spécialiste. Elle s'appelle grive viscivore, kulorastas.

Le nom latin de la grive viscivore est Turdus viscivorus. Turdus est le nom latin de la famille des grives. Le nom de l'espèce, viscivorus est en français viscivore désignant "ce qui mange des fruits du gui". Viscivore est analogue à garnivore, piscivore, granivore etc. Ces attributs ne sont pas limitatifs. En effet, la spécification de cette grive par le titre viscivore est exagérante, parce qu'elle est typiquement omnivore. 

La grive viscivore a resté assez mal connue, parce qu'elle est bien craintive. Elle est la plus grosse des grives et peut être observé le plus souvent au printemps par son chant. Le chant, pourtant, n'est pas facile de distinguer de celui du merle. Chez nous, dans la réserve naturelle privée de cinq héctares, nous sommes favorisés d'avoir la grive viscivore chaque printemps. Je ne l'ai pas vu que quelques fois mais j'ai fait plusieurs enregistrements de son chant.

Gui, soi bienvenu ici!




mercredi 18 mai 2022

Sur Zilga

Il semble que cette année notre vin rouge à partir de Zilga raisins ne deviendra pas un succès en raison de la pauvre récolte de l'été 2021 de notre vignoble minuscule. La cause principale à la pauvreté est la décision que j'avais fait en hiver: de réaliser une taille abondante pour clarifier la densité de branches formée pendant les années précédentes. Je coupais des branches hâtivement sans prêtant attention à garder le nombre suffisant des bourgeons. Puis, le printemps et l'été formaient un ensemble défavorable pour l'évolution des fleurs et des raisins. Enfin, les raisins étaient attaqués par d'oiseaux à la fin de septembre tant que la récolte n'étaient qu'une moitié d'un normal. Malgré tout ça nous faisions la décision de chercher un autre cultivateur de Zilga quelque part en Finlande et d'acheter une quantité additionnelle de raisins, telle qui soit suffisante pour rendre la production du vin raisonnable. Cette décision surgissait évidemment du succès de notre vin Pöllömpää Zilga 2019 et du"grand succès" de Pöllömpää Zilga 2020. La dernière bouteille de cette année était ouverte le 8 de mai 2022 (en France la fête des mères est le quatrième dimanche de mai) et la petite tablée étaient d'accord, c'est un vin rouge magnifique avec la viande.

Il n'est pas facile de trouver du vin rouge Zilga en Finlande ou ailleurs pour une dégustation. Probablement un château quelconque se trouverait si on allait à Lettonie. Il y a à Teisko au nord de Tampere une entreprise Teiskon Viini qui a fait de la publicité de son produit Teiskon Zaida (Zilga 13%). L'année dernière au début de septembre nous, moi et Leila, y rendions visite. Après avoir acheté trois demi-bouteilles de Zaida dans la boutique on entrait à l'espace privée pour déguster des vins variés de la maison. Simplement dit, l'expérience était une déception, ce ne sont pas des vins. Pas très loin de Teisko il y a un cultivateur de Zilga qui vend sa récolte à Teiskon Viini. En effet, cela était la raison actuelle de notre visite. Son vignoble était typiquement sur le champ ancien. Teisko est à 200km au nord de Vihti. Ça fait que les raisins mûrissent plus tard. Nous achetions les raisins que le vigneron avait estimé mûre (évidement ils ne l'étaient pas tout à fait) et la quantité n'était que deux seaux. Pourtant, retourné à la maison, on démarrait les activités de vinification du mélange de ces deux parties. Maintenant nous tenons encore 13 bouteilles de ce vin au processus de vieillissement. On a testé le vin quelque fois "goûtons voir si le vin est bon: non, non, non..." Nous attendront mais sans en placer de grands espoirs. Les vignes avait poussé dans deux entièrement différents terroirs; le notre doit être favorable: la moraine en miettes de la couleur d'ocre sous une couche des pierres glacières.

Dans le dernière numéro 3/2022 du journal de Viinilehti, le chroniqueur Jaakko Heinimäki possiblement laissait les choses aller trop loin. Il estime sans références (ainsi annonce) que dans la comparaison mondiale le meilleure possible vin finlandais ne serais pas au moins médiocre. Ah bon? Il mentionne surtout que les vins fait du cépage Zilga n'ont jamais eu de bon goût dans sa bouche. Mais c'est normal, le goût est toujours une sensation personnelle. Selon lui, on devrait oublier en Finlande la viticulture au sens de vinification. Son message est que sous ces latitudes il vaut mieux se concentrer sur la consommation du vin. Sur ce point, il fait référence à l'adage allemand selon lequel la viticulture est là où le vin est bu. Il semble déduire que les vignerons nordiques vivent dans l'attente du réchauffement climatique. Lui, au même temps, il veux le combattre d'une manière ou d'autre comme en consommant (héroïquement?) des vins de l'Europe du sud.