samedi 20 juillet 2013

Les tabous politiques en Finlande


Le magasine Talouselämä (”La Vie Économique”) a pcocédé un sondage d’opinion sur des questions qui sont tellement sacrées pour les Finlandais qu’ils soient devenus tabous pour les politiciens. À l’échantillon d’une mille personnes étaient posées une trentaine de propositions imaginées d’un politicien. Les cinq possibilités à choisir pour la réponse étaient: 1) le politicien devrait donner sa démission, 2) je ne voterais pas pour lui dans l’élection prochaine, 3) je ne sait pas quoi dire, 4) ma confiance de lui ne changerait pas, 5) ma confiance de lui augmenterait. Les résultats de l’enquête sont publiés dans le récent numero du magasine avec le titre ”Tabou enchaîne le politicien”. 

Sur les questions en question la plus sacrée était le cantique traditionnel chanté toujours dans la cérémonie de clôture de l’année scolaire à la fin du mai. Plus d’une troisième des interviewés renverraient le politicien qui proposera que le cantique ne devrait pas être chanté dans cette fête. En plus, 40 pour cent ne voteraient plus pour lui. (Cette curiosité remonte à telle proposition faite, il y a quelques années, par quelqu’un le justifiant par l’égalité des religions.) Le peuple semble très uni dans cette question.

Le vrai tabou est pourtant le remboursement des frais de médicaments par l’Institut d’Assurances Sociales. Prèsque 90 pour cent diraient adieu au politicien qui se laissera aller proposer son enlèvement. Même l’augmentation des rétributions des chefs d’entreprises, la proposition qui se trouve sur la deuxième place des résultats, est moins opposée: 75 pour cent pensent que cela ne va pas. 

Si un politicien est publiquement pour la légalisation de cannabis, deux tiers des citoyens mettraient une croix sur lui. C’est un peu plus que dans la situation où il proposera que la Finlande doit pardonner une part des prêts de la Grèce, ou que les conditions pour l’avortion doivent être faites plus strictes. Pourtant le pourcentage d’eux qui renverraient le politicien favorable à cannabis était autant que 29, tandis que le politicien qui sera pour la loi de l’avortion plus stricte que la présente serait renvoyé par 17 pour cent seulement.

L’opinion politique de l’interviewé fait un impact fort à quelques réponses. Autant que 70 pour cent d’eux qui avait voté pour les Chrétiens ont répondu que leur confiance du politicien augmenterait s’il proposera des plus strictes conditions pour l’avortion. Le pourcentage moyen était 7. Si un politicien est pour le mariage des couples homosexuels, le pourcentage d’eux qui pousseraient d’hourras pour lui était 80 dans le camp des Verts, le chiffre moyen étant 37. Le pourcentage des Chrétiens qui renverraient le politicien étant pour tel mariage était 25 quand le chiffre moyen était 11.

Malgrès que les tabous sont bien reconnus entre les politiciens, quelques opportunistes prennent le risque. Ils le font pour se profiler, pour se presenter en tant qu’une brave personne des principes. Des principes empruntés.

jeudi 11 juillet 2013

Le matin ensoleillé


Le matin était ensoleillé. Étant allé au balcon je regardais et écoutais le ruisseau en-dessous. J’ai observé d’abord la femelle de gobemouche noir (Ficedula hypoleuca) se baignant dans le bassin supérieur. Elle s’était positionnée sur le plan de roche à la sortie de l’eau. Elle barbotait un instant vigoureusement, puis restait tranquille et semblait heureuse. Elle répétait le même plusieurs fois sans étant pressée. Sans doute elle jouissait de se baigner dans l’eau courante et claire.

Le bassin supérieur

Puis au même temps, plus loin sous la deuxième cascade, j’ai aperçu un autre oiseau baignant, le merle noir mâle (Turdus merula). Il était un peu dissimulé par la végétation et je ne pouvais pas suivre depuis le balcon ses manoeuvres en détail mais évidemment le rafraîchissement du bonne heure était opportun aussi pour lui.

"La cascade du merle"

Mais cela n’était pas tout. Au même temps près du bassin inférieur il y avait deux pics épaiches (Dendrocopos major) trafiquant au bord de l’eau. Ils volaient d’avant en arrière entre l’eau et les pins entourants. Je ne sais pas s’ils se baignaient. Peut-être ils trouvait quelque chose intéressante à manger dans l’eau, parce que le ruisseau vraiment enrichit la population des espèces aquatiques.

"La cascade des pics"


dimanche 7 juillet 2013

Le droit à tuer


L’homme, a-t-il le droit à tuer des moustiques?

Tuer un objet vivant est de susciter une modification fatale à la structure de son corps tant que l’objet va perdre enfin et définitivement toute sa capacité de fonctionner, le faire perdre son identité, le faire mourir. C’est toujours une action dramatique si on considère la complexité de la structure, même chez les plus primitifs objets, et la fonctionnalité génial y cachée, et le fait que mourir est un phénomène irréversible.

”Dramatique” est, bien sûr, une expression qui n’existe que dans l’esprit de l’homme étant capable d’apprécier cette complexité et qui signale ainsi que le droit à tuer pour l’homme soit fondamentalement différent de celui pour d’autres objets. Il n’y a rien de dramatique pour la mésange charbonnier ayant réussi de saisir une moustique quand elle l’écrase pour l’avaler. Non plus n’a l’homme des difficultés d’accepter cette action en tant que manifestation de la fonctionnalité excellente de la chaîne de nourriture dans la nature. Autrement dit, le droit à tuer, la perte définitive des créations merveilleuses de la nature, ce n’est pas seulement acceptable, c’est souhaitable, c’est la nécessité. Mais pour l’homme c’est plus compliqué. Voici une ligne de démarquation de plus entre l’homme et les autres êtres vivants.

Quelles sont les limites du droit de l’homme à tuer des objets vivants, les autres hommes inclus? Aurait-t-il, l’homme, vraiment le droit à tuer d’autres hommes, le droit qui soit acceptable, souhaitable, même nécessaire? Pourquoi pas, si on manipule (comme on a fait) la définition de l’homme tant que l’ensemble des êtres humains devient un ensemble flou. Alors, quand on s’approche des limites de l’ensemble on y trouve des membres dont le degrée d’appartenance dans cet ensemble est moins de 100 pour cent. C’est dans cette zone où se trouvent les membres, les espèces de son propre genre, qui ont donné pour l’homme le droit à provoquer un avortement, à l’euthanasie, à la peine de mort etc. 

La notion de l’ensemble flou n’est pas une artificialité, au contraire. Le problème central dans son usage pour décrire la réalité est que toute définition de la zone incertaine est subjective. Mais c’est justement que sont les opinions politiques. Par exemple la loi de l’avortement peut être soumise au référendum pour obtenir une définition subjective, pourtant collective, de la fonction d’appartenance. Malgrès que référendum est seulement en partie basé sur la connaissance, il est plus utile que l’opinion religieuse, qui ne se base qu’au dogmes.

Quand il s’agit de l’avortion, le leader du partie populiste (les vrais Finlandais) Timo Soini répéte de la voix solennelle qu’il est orthodoxe et pour lui la vie est sacrée. En écoutant soi-même manifester en public cette grande fidélité il semble chaque fois un peu ému. Mais dire comme dit Soini est dans la même catégorie que justifier le droit à tuer ceux qui n’ont pas la même foi que soi, au sens qu’il est facile de déclarer sacré n’importe quoi (la vie, jihad) quand la responsable d’une telle déclaration n’est pas la personne même mais la responsablilité est chargée aux anciennes ècritures telles que l’homme a jadis voulu déclaré sacrées et dont les interprétations sont multiples. Je ne peut pas être sûr ce quelle soit l’opinion de Soini sur le droit à écraser des moustiques, mais je croix qu’il l’accepte - avec plaisir. Il dirait: ”Meuh, l’homme est la moustique sont differentes choses” et en il a raison, mais alors il admetterait que la vie de la moustique n’est pas sacrée, ou que ce qui est sacré peut être démoli par l'homme.

À cause du fait qu’en réalité l’ensemble d’être humains est flou, sa manipulation est aussi facile que l’interprétation des anciennes écritures. Alors, n’importe quel sous-ensemble d’hommes peut être défini inférieure aux ”vrais hommes”, dont persécution est acceptable, souhaitable, même nécessaire. Il suffit de le fournir un attribut négatif basé sur le race, d’une maladie, de l’age, de la ”fausse” foi, etc., même du sexe! La volonté de donner de telles marques est majoritairement basée sur une attitude, celle d’un individu ou d’un collective, mais peut être aussi bien de la politique calculée.

La manipulation similaire est possible en ce qui concerne l’ensemble de tout objet vivant: ”Pour moi la vie de la moustique n’est pas sacrée, parce ce que le hais, mais la vie vie de mon chien me l’est, parce qu’il m’est cher.”

mardi 2 juillet 2013

La fille de la ville d’Angoulême


L’autre jour on avait discuté des pseudo-limericks. Ce sont des limericks qui ne respectent pas trop strictement les contraintes pour la teneur ou pour la structure de limerick. Les contraintes quelques fois donnés pour la structure en termes de mètre quantitatif sont assez simples: Il y a cinq vers, dont 1,2 et 5 sont chaqun composées de trois anapestes: ” ta ta TAA ta ta TAA ta ta TAA”, et 3 et 4 de deux: ”ta ta TAA ta ta TAA”, tant que les vers 1,2 et 5 ont la même rime, et les vers 3 et 4 la même rime mais differente de l’autre rime.

Je me suis demandé: y a-t-il des limericks français et quel serait le rapport d’un limerick français à la chanson. Après une recherche superficielle il semble que les Français trouvent limerick un phénomène trop irlandais pour être adopté dans la poésie française. ”Il n’a pas son pendant en français et comme il est court, il est vain de tenter de le traduire en espérant lui conserver son sens.” Techniquement, pourtant, il n’y aura pas d’obstacles. Ainsi, il y a certainement des poèmes français dont la structure est celle de limerick (ou de pseudo-limerick) mais sont, à sa part, trop français pour être appelés ça. (Franchement, je ne sait pas que signifient les expressions ”trop francais” et ”trop irlandais”.)

Le limerick récité doit être distingué du limerick chanté. Le mètre de poème n’a pas la même fonction que la mesure de musique. Le mètre anapestique spécifie que ”ta” signifie un syllabe légère ou brève et ”TAA” un syllabe lourde ou longue. Les mesures de musique correspondant aux vers 1,2 et 5 seraient alors à 2/4, composées chacune de TAA à 1/4 suivi par deux ta’s à 1/8 (d’une noir suivi par deux croches). Les deux premiers vers semblerait comme suit: /*-ta-ta/TAA ta-ta/TAA ta-ta/TAA */*-ta-ta/TAA ta-ta/TAA ta-ta/TAA */... 
où * signifie le quart de soupir.

Mais les limericks irlandais chantés ont souvent la mesure de 3/4 ou 6/8. Ça peut s’expliquer tant que le mètre ne soit pas interprété en anapeste mais en mètre syllabique ou bien en mètre accentuel. À partir de ces mètres-ci on n’est plus très loin de la chanson.

L’autre matin, au petit déjeuner, j’ai écrit un limerick en français pour me démontrer qu’au moins techniquement ça doit être facile. Le voici en mesure de 3/4:

Elle venait de la ville d’Angoulême
étant chanteuse de chanson quand même.
Un peu grosse, presque laide,
mais sa voix est ce qui aide.
En l’entendant je crierai: Je t’aime!

Comparons-ça avec une chanson merveilleuse de Florent Pagny de mesure à 3/4, loin d'être paillarde: 

Je laisse le temps faire, défaire, refaire
Il n´ira jamais en arrière non ...
Caché l´amour qu´on a vécu
Comme si ne rien n´était plus
Je laisse le temps faire, défaire, refaire

La ”Fille d’Angoulême” peut être chantée avec la mélodie de celle-ci.

Je ne suis pas sûr s’il soit justifié de conclure que l’atmosphère du pub irlandais peut être fait évaporer complètement en jouant ou chantant le limerick français à 3/4 et en prononçant les e muets à la fin des vers. D’autre part la mesure à 6/8 semble conserver quelque vulgarité, le fait aussi manifesté dans le fragment ”Fartissimo” du film Copying Beethoven.