mardi 4 mars 2014

Pauvre macareux moine

On a lu récemment quelques nouvelles surprenantes et tristes de la reigne animale. Les produits alimentaires qui viennent de Laponie ont toujours été considérés purs et de bonne qualité. Maintenant le corégone blanc, ou le lavaret, (Coregonus lavaretus, Siika) des grands lacs artificiels de Laponie est contaminé par parasites et sa chair blanche et non grasse, réputée délicate, est devenu immangeable. Seulement les oeufs sont acceptés par les restaurants. 

Les lacs artificiels ont été la source abondante de lavaret et conséquemment sa pêche a été très active. Au même temps l’accroissement de la population des espèces, sans intérêt commercial, surtout le cardon blanc (Rutilus rutilus, Särki), a pu continuer tant que l’espace vital du lavaret a diminué. On pense que cela est la cause pour l’exposition de lavaret aux parasites. Évidemment les parasites ne sont pas nocives pour l’homme, mais les poissons restent petits et les filets semblent déplaisants. Aujourd’hui le lavaret est pêché seulement pour les oeufs, le reste est enterré.


Lavaret, (Coregonus lavaretus, Siika)

En janvier il y avait une période où la température restait entre 15 et 20 degrés sous zéro pendant plusieurs semaines. Le 21 janvier, on avait trouvé par hasard un oiseau, incapable de voler, à la rive de la rue. Ce n’était pas n’importe quel oiseau, mais une espèce très rare, une espèce qui ne devrait pas se trouver au milieu de Finlande et absolument pas par tel temps. C’était le macareux moine (Fratercula arctica, Lunni). Sa place est en haute mer. Seule la reproduction le contraint à se rendre sur la terre ferme.

La personne, une sorte d’ornithologue, emmenait l’oiseau maigri chez soi. Il démarrait les  épreuves de son remise en forme en le mettant dans sa baignoire et lui donnant quelque chose à manger. Plus tard l’oiseaux a été nourri régulièrement de poisson emporté de Finlande du nord. Le poisson était le cousin du corégone blanc ou lavaret, souvent appelé par le même nom (Coregonus albula, Muikku). Le résultat était plein de promesse, l’oiseau commençait à gagner du poids. 

Le macareux devenait peu à peu une célébrité. Les journaux publiaient des histoires de l’amitié entre lui et le chien de la maison. Et puis. Un jour, c’était le 17 février, on pouvait lire que le macareux était mort. Étant examiné d’un vétérinaire, il a apparu que la cause de décès était l'attaque des parasites.


Macareux moine (Fratercula arctica, Lunni)

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