vendredi 27 février 2015

Souffre pour être couronné

Le pape a enfin admis, evidemment après une longue reflection, que le big bang et l’evolution sont vrais!

Au même temps ailleurs. À la nuit tombante une espèce de carapus acus, comme la plupart des espèces de cette famille de poisson (neulakala en finnois), sort le cloaque d’une holoturie ananas, ou une autre espèce de la famille des concombres de mer (merimakkara en finnois), où elle a passé la journée, pour commencer la chasse nocturne des petits crustacés. Quand l’aube blanchit la poisson doit chercher refuge et elle retourne à sa résidence, par l’anus du concombre. Ou elle choisit une autre résidence dans le voisinage. Le concombre, étant impotent, reste sur sa place. Et les portes sont ouvertes. 

Le concombre mene une vie apparemmant passive. Il grappille de la biomasse morte autour de soi et ne semble pas s’inquiéter de ses habitants, dont le nombre peut s’élever jusqu’à plus de dix. Pourtant quelques espèces de carapus mange pendant leur visite aussi des entrailles et gonades du maître. Mais cela n’est pas fatal pour le concombre. Effectivement son seul moyen de se défendre est de défequer ses entrailles. Au même temps les habitants deviennent violemment expulsés. Heureusement le concombre est capable de produire les nouvelles entrailles. 

Pour le concombre il est certainement soulageant de savoir qu’il nétait pas conçu pour cette finalité.


J’ai ecrit ce texte selon l’article par Niko Kettunen publié dans le rubrique Science de Hesari le 31 octobre 2014 sous le titre L’animal de la semaine.

jeudi 26 février 2015

La sécularisation est parti déjà

Est-ce que vous fiez encore à la sécularisation? C’est à dire, au fait que les religions et les Églises sont en train de perdre, peu à peu, leur importance. Oui, il y a beaucoup de gens qui croient que c’est une tendance vraie. En Finlande ce groupe se compose des rechercheurs, des rédacteurs, des personnes souvent appelées intellectuels. 

Maintenant ces gens-là se trouvent embarrassés parce ce que des phénomènes liés au religions surgissent partout. Même depuis Finlande quelques jeunes sont partis pour lutter dans les rangs des islamistes. Qu’est-ce qui se passe? La tendance de se séparer de l’Église semble continuer, ce qui est rassurant, mais on entend, possiblement davantage qu’avant, des gens parler à haute voix des anges, de ce qu’ils ont fait dans leur vies précédantes etc. Brièvement dit, Finlande ne se sécularise pas, elle est en train de s’idiotiser.

Avant, il était plus facile de se fier à la sécularisation. Dans la liste des facteurs qui soutenaient cette conviction se trouvent la philosophie du siècle des Lumières, la foi à la science, le communisme, et l’idéal de la communication objective, qui laissaient des choses spirituelles à l’éxterieur. Aujourd’hui au moins les stalinistes ont disparu, mais les chrétiens sont dans le gouvernement. 

Pour un intellectuel, un croyant a été comme un bouton d’acné: un peu désagréable, mais sans danger, qui va se sécher en son temps. Ne pas tripoter, ça aggrave la situation. Faire semblant de ne pas faire attention. Ne pas en parler. 

Les intellectuels finlandais ne se sont pas mêlés à la discrimination et la violence mentale au sein des sectes religieux au même temps qu’ils en font du tapage autrement. Parler de la discrimination et la liberté d’expression au plan général est plus facile pour l’intellectuel que reflechir au concepts de sacré ou âme. Et le plus difficile est de prendre les croyants au sérieux.

Pour comprendre des phénomènes d’aujourd’hui, les croyants (ces idiots) doivent être rencontrés comme adultes responsables en les regardant droit dans les yeux. On ne peut pas cacher sa tête au buisson quand c’est le buisson ardent!


Le texte cidessus est une adaptation de la chronique de Anna-Stina Nykänen, apparue aujourd’hui dans Hesari.

Le directeur n’est pas un chef d’orchestre

Plusieurs directeurs aiment trouver leur travail similaire à celui de chef d’orchestre. Et pourquoi pas? Mais il vaut la peine de considérer des impressions que fait naître une telle comparaison. 

Le directeur qui veut être comme un chef d’orchestre travaille avec son dos vers les clients. Le chef d’orchestre entre sur l’estrade en dernier - et en sort en premier. C’est comment font aussi ces directeurs?

Le chef d’orchestre gagne d’un seul concert plus qu’est le salaire d’un membre d’orchestre, bienqu’il ne joue rien. Il prend la liberté de s’habiller comme il veut mais l’orchestre est forcé d’observer les règles d’habillement. Le chef d’orchestre n’est pas exposé aux douleurs de travail sédentaire comme est le violonist souffrant de la hernie discale ou le joueur de cor d’harmonie retirant à la pension d’invalidité à cause de la dystonie de l'embouchure.

Le chef d’orchestre est le maître, les joueurs sont des ouvriers. Mais le chef d’orchestre n’est qu’un maître insignifiant en comparaison avec des grands directeurs. Il ne fait des décisions que sur une petite portion de l’activité de l’orchestre. Il n’est ni responsable des affairs financieres de l’orchestre, ni de la gestion du personnel. Pour un chef d’orchestre invité, le plan stratégique et le plan d’action ont été faits par quelqu’un d’autre. Souvent c’est la partition composée d’un Autrichien vecu au 19ème siècle, selon laquelle il agite ses bras. Le chef d’orchestre consomme la plupart du temps de son travail pour examiner ce qu’a voulu dire le compositeur.

Dans un orchestre il y a 20-100 joueur-ouvriers, qui sont toujours au même temps à la même place, qui est la situation très rare dans une entreprise, et impossible dans une entreprise qui veut prospérer. Exactement dit, le chef d’orchestre est comme un directeur de production dans une petite usine où on a forgé les mêmes produits avec les mêmes outils depuis le 19ème siècle.


Le texte cidessus est une adaptation d’une chronique de Pekka Seppänen dans Hesari le 14 juillet 2014.