lundi 18 mai 2015

Réa etrange

Il y a une semaine, exactement à cette même heure, je regagnais ma conscience. J’ouvrais mes yeux. Une personne floue dans la même éspace, une sombre salle quelquonque, semblait s’occuper de quelque chose, sans bruit, sans me faisant attention. Le fait que je n’avait aucune idèe de ce qui se passe ne me dérangeait aucunement. Je me sentais tranquille, presque heureux.

Après un instant la personne me demandait de l’autre coté de la salle toujours continuant ses petites activités: ”Est-ce que vous ne savez pas où vous êtes?” Cet était une femme ou une fille. Sa voix était silencieuse, mais le ton n’était pas en harmonie avec rien. Peut-être c’est une femme de ménage lasse de son travail, possiblement mal payée. Comme si elle voulait me dire qu’il me faudrait savoir. ”Non”, je répondais franchement. ”Vous êtes dans la salle de réveil. C’est fini, l’opération.” 

Mon état euphorique s’enforçait: je suis au matin de ma nouvelle vie! Au même temps je me sentais de plus en plus concerné des raisons des chagrins de la femme. ”Pourquoi parlez vous sans aménité?”, je demandais, et puis ”Votre travail, c’est ennuyeux?”. Elle ne répondait pas. ”C’était une question insultante?”. ”Oui.” ”Ce n’était pas mon intention”, j’expliquais toujours avec toute franchise et continuais pour la faire comprendre: ”Je suis une personne analytique”. 

Bien après, deux anges entraient à la salle et m’emmenaient ailleurs. La douceur des infirmières ne pouvait pas être loin de celle des vierges que les martyres musulmans rencontrent au ciel.


(Plus tard à la maison en raportant mes experiences à ma femme je réalisais ce qui était cette personne.) 

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