dimanche 3 avril 2016

Islam pour des mineurs

Depuis 2003 on ne donne pas d’enseignement confessionnel de la religion en Finlande. On donne de l’enseignement de l’islam aux écoliers qui (dont les parents) sont islamiques. Pour cette finalité la Direction générale de l’enseignement a fait éditer une série de manuels ”Salam - islamin polku” (le sentier de l’islam), dont le troisième volume vient d’être publié. Ce volume, et au même temps l’enseignement de l’islam en général en Finlande, est critiqué dans Kanava 2/2016 par Timo Saloviita, professeur de la pédagogie. Il constate qu’il est vrai que l’islam est devenu un culte dont l’intérprétation est sous le débat continu. L’enseignement de l’islam dans le pays où luthéranisme est l’Église d’État ne peut pas se dérouler sans tension. Les deux sont des religions des missions d’une seule vérité, et ensemble, peut-on atteindre, vont mal sous le même toit.

Le troisième volume a été ecrit par quatre femmes. Leurs noms de famille sont tous composés de deux parts dont l’une est finnoise et l’autre semble arabique. L’article informe qu’au moins deux d’elles sont islamiques convertis de la chrétienté. Ont-elles réussi de composer un manuel qui soit satisfaisant pour tous? Est-ce que le manuel se conforme à la neutralité exigée par le programme? Est-ce qu’il correspond au faits? Comment y est-il traité la relation entre l’islam et le monde des valeurs de l’ouest?

Au début, aussi bien l’enseignement que le premier volume du manuel, étaient fortement confessionnels. Les enseignants manquaient les qualifications nécessaires et les leçons pouvaient commencer en jurant par Allah, comme il est décrit dans quelques mémoires universitaires. C’est justement pourquoi il est important qu’au moins les manuels soient neutrals. Mais on a calculé que dans le premier volume de Salam on utilisait 193 fois l’expression ”nous” en parlant des musulmans (”Allah est notre Dieux”), on offraient 219 fois des doctrines islamiques (”Allah a cré tout”) et donnait des préceptes basés sur l’islam (”Il nous faudrait suivre son exemple”). Selon Saloviita, ces phénomènes se répétent même dans le volume récent.

La seconde question concerne les faits. Est-ce qu’on apprécie les faits scientifiques en enseignant de l’islam aux écoliers? Selon Saloviita, la relation entre l’islam et la science est bloquée! La reconnaissance en islam de son propre histoire est basée sur des récits médiévals, les mêmes récits qu'aussi les rechercheurs de l’ouest ont pris pour la vérité. C’est de cette façon qu'est née le récit bien connu sur le prophète Mahomet qui a agi à la Mecque et reçu ses visions quelquefois entre 610 et 632. La recherche scientifique de l’islam commençait en Europe à la 19ème siècle et a produit de nouvelles interprétations qui sont sous la discussion contemporaine. Par exemple le nom Mahomet n’existe dans les textes que depuis le début de 9ème siècle. Le deuxième volume de Salam dépasse complètement ces examens-ci, bienque le programme exigerait leur traitement.

La collision de l’islam est les valeurs occidentales est inévitable. On est ainsi forcé de trouver des solutions supportables dans les sociétés multiculturelles. On fait beaucoup d’efforts à l’ouest pour construire des versions d’islam idéalisés et ainsi faciliter l’integration culturelle. En résultat, dépassant par exemple le jihadisme et la soumission des femmes, on peut atteindre l’acceptation, mais pas celle de l’islam mais celle de sa version propagandiste. Le troisième volume de Salam suit ces même traces. Mahomet a ète converti au papa gâteau qui aide ses nombreuses femmes dans les devoirs doméstiques. Rien sur des crimes de sang rapportées au récits. Mais qu’est-ce qui se passera alors que l’enfant rencontre l’islam réel qui ne correspond pas celui qu’il a appri à l’école?

Saloviita se demande si c’est raisonnable d’enseigner des religions séparément - ou si c’est raisonnable d’enseigner des religions du tout. Le système présent est sous la critique augmentante.  



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