jeudi 7 avril 2011

Shostakovitsh et jazz

Commencons par l’anecdote selon laquelle Shostakovits, Rimski-Korsakov et ce troisième compositeur, dont le nom j'ai oublié, avait l’habitude de se réunir pour prendre une verre ensemble, mais Tshaikovski n’était jamais invité parce qu’il « ne savait pas composer ».  Une fois dans une telle réunion on s’est demandé pourra-t-on composer de la musique de l’autre genre que classique si on voudrait, et Shostakovits a voulu montrer qu’il ait d’une telle capacité. C’est comment a été mis au monde en 1934 sa première suite de jazz. La seconde suite de jazz a été composé en 1938 d’un peu different point de départ.

La première suite de jazz est constituée de trois mouvements nommés Valse, Polka et Foxtrot (Blues) dont seulement cette dernière est de la musique qu’on appellerait jazz. En 1938 Shostakovitsh compose la seconde suite sur commande de l’Ensemble de Jazz d’État, crée pour contrôler la goûte publique de la musique populaire. Cette oeuvre, qui était aussi constituée de trois mouvements, Scherzo, Lullaby et Serenade, a disparu. La musique qu’on appelle aujourd’hui sa seconde suite de jazz est une compilation de huit morceaux que Shostakovitsh a composé ou arrangé (comme Tea for two) pour usages variés comme le cinema.

La musique de la seconde suite réconstruite n’a rien a voir avec le jazz. Je trouve pourtant un lien de parenté curieux à la musique de la période pre-jazz en Amérique, c'est à dire à la musique de Scott Joplin. Cette parenté n’est pas du style mais du fait que Joplin n’a pas composé seulement du ragtime mais des marches, quelques tangos et sérénades, et surtout plusieurs valses charmantes. (On a voulu nommé Joplin le Chopin de l’Amérique.) Les valses charmantes de Shostakovitsh dans ces deux suites de jazz, Valse no.2 de la seconde suite en particulier, sont des perles dont la valeur ne diminue pas du fait qu’ils se trouvent sous le titre trompeur de jazz.

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