vendredi 27 février 2015

Souffre pour être couronné

Le pape a enfin admis, evidemment après une longue reflection, que le big bang et l’evolution sont vrais!

Au même temps ailleurs. À la nuit tombante une espèce de carapus acus, comme la plupart des espèces de cette famille de poisson (neulakala en finnois), sort le cloaque d’une holoturie ananas, ou une autre espèce de la famille des concombres de mer (merimakkara en finnois), où elle a passé la journée, pour commencer la chasse nocturne des petits crustacés. Quand l’aube blanchit la poisson doit chercher refuge et elle retourne à sa résidence, par l’anus du concombre. Ou elle choisit une autre résidence dans le voisinage. Le concombre, étant impotent, reste sur sa place. Et les portes sont ouvertes. 

Le concombre mene une vie apparemmant passive. Il grappille de la biomasse morte autour de soi et ne semble pas s’inquiéter de ses habitants, dont le nombre peut s’élever jusqu’à plus de dix. Pourtant quelques espèces de carapus mange pendant leur visite aussi des entrailles et gonades du maître. Mais cela n’est pas fatal pour le concombre. Effectivement son seul moyen de se défendre est de défequer ses entrailles. Au même temps les habitants deviennent violemment expulsés. Heureusement le concombre est capable de produire les nouvelles entrailles. 

Pour le concombre il est certainement soulageant de savoir qu’il nétait pas conçu pour cette finalité.


J’ai ecrit ce texte selon l’article par Niko Kettunen publié dans le rubrique Science de Hesari le 31 octobre 2014 sous le titre L’animal de la semaine.

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