dimanche 22 novembre 2015

Sur la langue

Le français commençait à m’intéresser déjà à l’école. Curieux, parce que je ne sait pas d’où avait-t-il surgit cet intèret. À mon école il nétait pas possible de choisir le français en la deuxième langue étrangère, il fallait prendre l’allemand (la langue que je n’aimais pas tellement à cette époque). J’avais un copain qui allait à une autre école et il me donnait son premier manuel de français. C’était alors que je peut calculer moi ayant commencé les études de français, mais sans aucun point de vue utilitaire, seulement par amour pour la langue. 

Pendant la longue carrière dans la vie académique la langue principale que j’utilisait était l’anglais. C’était la langue de la littérature lue, des publications écrites, des présentations orales données, et des conversations eus. Au total, je n’avais aucun besoin du français, excepté la période de quelques mois au début de mes études quand je travaillais en stagiaire à Paris dans les laboratoires d’essai de Gaz de France. Pourtant mon amour du français a persisté et la motivation de continuer des études de français a survécu. Je pense que mon cas soit une manifestation pas seulement du role centrale de la motivation pour des activités variées mais surtout que la motivation peut, et possiblement doit, être indépendante des aspects utilitaires.

Depuis assez longtemps déjà je suis motivé de critiquer l’éducation actuelle des langues étrangères en Finlande. Bien sûr ça signifie la critique depuis mes propres premisses comme des expériences en tant qu’étudiant de français aux cours de conversation dans plusieurs instituts populaires pendant les dizaine dernières années. J’ai pu suivir comment les ”professeurs” répétent les même ”méthodes” au fil des ans et comment les étudiants réunissent une fois par semaine pour une heure et demi pour écouter des discours du professeur. Ces professeurs sont pour la plupart des francophones qui sont arrivées en Finlande à cause d’une marriage ou similaire et dont la capacité principale est la connaissance de leur langue maternelle. Normalement ils ne possedent aucune formation pédagogique ou linguistique. Étant pourtant employés ils naturellement sont arrivés à la conclusion que le meilleur qu’ils peuvent donner est le fait qu’ils parlent. Et ils parlent. Il y a typiquement très peu de conversation dans le groupe. Mais les étudiants sont, également typiquement, contents. Ils se trompent qu’ils aprennent.

En ce qui concerne mes études personnelles de français, au total, je me considère surtout autodidacte ayant developpé mes propres méthodes didactiques. Ces méthodes sont basées sur ma conviction que la motivation est la clef de tout processus d’apprentissage et que la motivation est née et soutenue par la vue d’ensemble. Pour les études d’une langue, la vue d’ensemble signifie que la langue ne soit pas une collection des mots dont les significations doivent être mémorisées, c’est à dire, des artéfacts plus ou moins isolés et morts, mais plutôt un organisme hiérarchique et dynamique où les mots communiquent des sens et deviennent ainsi vivants ayant chacun une ”âme”. En résultat de cette conviction la structure de la langue et les liens des mots obtiennent un role important dans mes études. Chaque mot devient un individu intéressant ayant ses traits spécifiques et racines historiques souvent passionnantes.

Maintenant je tiens ce blogue. C’est effectivement le moyen systématique pour moi-même d’acquerir la langue française par la production du texte. Une grande principe que je suis est que les thèmes dont j’écris soient telles dont je suis vraiment motivé de dire quelque chose. Quelquefois un bon point de vue dans un article me donne le stimulus. Récemment l’éducation actuelle des langues étrangères en Finlande a été critiquée par deux linguistes dans le magazine Kanava 5/2015. Dans cet article excellent, elles, Lotta Lehti et Minna Seppänen, prennent la vue d’ensemble à ce thème de la façon que j’apprécie. Voici quelques fragments que j’en ai voulu choisir.

”Les leçons traditionnelles ne rendent pas possible l’apprentissage naturelle.” 
C’est la tradition qui est coupable ici à cause de sa persévérence. Primo, il y a l’habitude de respecter des traditions en général. La tradition de l’autoritarisme, même dans l’éducation des adultes, est en vigueur. Secondo, la formation de base des enseignants est souvent obsolète est sa renouvellement lente ou dure. La numérisation (digitalisation) souffre des grandes difficultés de démarrage. 

”Le temps dédié aux études est crucial pour l’efficacité des études.”
Il y a sept ans, dans un institut populaire, le professeur du cours de conversation de français avait le courage d’expérimenter avec un blog de cours. À mon avis c’était une excellente idée parce que le blog rendait possible, pour elle et le groupe la communication mutuelle en dehors des leçons. Malheureusement cette tentative, comme quelques autres ailleurs, s'éteignait peu à peu à cause de résistance des étudiants qui la trouvaient trop exigeante !

”Il faudrait voir les langues un formateur de la compréhension et la pensée.” 
Ici ”les langues” peut faire référence aussi bien aux langues naturelles que formelles. Ainsi interprétées, les études des langues naturelles sont dans la même catégorie que les études des mathématiques et de la philosophie, surtout celles de la logique et de l’ontologie. Tous ces domaines, l’ontologie tout en haut, étendent notre vue et la compréhension de la réalité. Dit ainsi, peut-être mes études de français n’ont pas continué tout à fait par amour pour la langue et sans aucun point de vue utilitaire. Possiblement depuis quelque point j’ai démarré (inconsciemment) le poursuit de la compréhension plus étendu de la réalité via la langue française.

”L’association de la langue à la culture est souvent dépassée”
Vraiment, on peut se demander: à laquelle culture s’associe le français. Est-elle la culture de la France? Et que’est-ce que c’est que la culture de la France? Je peut bien aimer la langue française sans être intéressé de la musique de Debussy ou Ravel. J’aime bien les textes de Le Clézio, mais pour moi il est un être humain plutôt qu’un Français.

”La nouvelle interculturalité signifie qu’on sépare l’homme et la nationalité”
Beaucoup de ceux qui étudient français sont une sorte d’enthousiastes de la France est des Français. C’est manifesté à la facon quelquefois exaggerée au cours de français des instituts populaires où les thèmes sont souvent des stéréotypies nationales. Les étudiants acceptent normalement toutes les clichés sur la supériorité de la culture de la France et, ce qui est étonnant, aussi toutes les clichés sur l'infériorité des Finlandais.

jeudi 12 novembre 2015

Que sait-elle, la chauve-souris?

Une de mes connaissances m’a raconté avec enthousiasme d’avoir reçu, en cadeau du Jour des papas, un livre publié en 2015 à titre ”Comment semble-t-il être un animal?” C’est la question du livre de Helena Telkänranta, biologue d’évolution. Le titre évoque immédiatement une association à l’argument du philosophe Thomas Nagel: ”Une chauve-souris seul peut savoir quel effet fait-il d’être une chauve-souris”. De cette base je lui, à ma connaissance, répondais que le titre du livre est osé: comment peut-elle, l’ecrivain, dire d’autre que des spéculations sur des sentiments d’un animal autre d’un être humain. Je posais cette réponse, fourni d’un émotico, pour provoquer des argumentations.

En effet je ne partage pas tout ce que propose Nagel (né en 1937). La phrase ci-dessus, bien connue et souvent référée, a été critiquée au domaine des neurosciences cognitives, parce qu’elle se base sur l’idée de Nagel selon laquelle le fait qu’un organisme ait du tout une expérience consciente signifie qu’il y a quelque chose qui fasse l’effet d’être cet organisme - c’est à dire, quelque chose pour cet organisme. Celui qui fasse l’effet pour l’organisme soit alors le caractère subjectif, ou la qualité, de l’experience. (voir Bennett, M. et Hacker, P., Philosophical foundations of neuroscience, 2003). Ainsi dit, Nagel semble avoir offert la clef à la conception de l’organisme conscient et à la conception de l’experience consciente. 

Si cette interprétation de ce qu’a voulu dire Nagel est correcte, les conceptions se formulent comme suivant:
  1. Un organisme est conscient ou a une experience consciente si, et seulement si, il y a quelque chose qui fasse l’effet pour l’organisme d’être l’organisme qu’il est.
  2. Une expérience est consciente si, et seulement si, il y a quelque chose qui fasse l’effet pour le sujet de l’experience d’avoir cette experience.
Ainsi, selon Nagel, il y a quelque chose qui fait l’effet pour une chauve-souris d’être une chauve-souris (malgrès nous ne pouvons pas imaginer ce quoi qu’il soit) et, aussi, il y a quelque chose qui fait l’effet pour nous d’être êtres humains (et nous tous savons ce quel effet fait-elle, cette ”quelque chose”, pour nous).

Ces définitions ont été partagées par plusieurs philosophes mais profondement critiquées par plusieurs rechercheurs des neurosciences. Pour ces dernières la seule manière d’accepter la question ”Le quel effet fait-il d’être X” est de la transformer en ”Comment semble-t-il être X”, qui est justement le titre du livre (X = animal), et puis associer cette dernière à l’effort d’acquisition des caracteristiques de la vie de X. Alors il est complètement possible de donner la réponse et on ne doit pas être X ou similaire de X pour le faire. Tout ce qui suffit est d’être bien informé de la vie de X.

Notre biologue d’évolution est évidemment bien informé. Son livre est un des candidats pour le prix de Tieto-Finlandia.